Paul Alessandrini
Solitudes
Vernissage le jeudi 4 février 2016 de 19h à 22h
Exposition du 4 février au 19 mars 2016
J’ai rencontré Paul il y a cinquante ans et je lui connais déjà quatre vies.
D’abord ce fut le chroniqueur musical flamboyant, le critique iconique de Rock & Folk qui nous faisait découvrir toutes les musiques émergentes de ces années folles que furent les sixties et les seventies.
Ensuite, directeur artistique du mythique Palace : lors de soirées mémorables, où de grands noms de la soul pop disco s’y produisirent.
Puis ensemble, nous partageâmes la rédaction en chef de Match International, une aventure un peu folle qui réunit un temps les groupes Filipacchi et Time Life.
Enfin, au début des années 90, il se consacra presque exclusivement à la photographie. Ses photos illustraient les articles de voyage de son inséparable compagne Marjorie avec laquelle il sillonnait le monde.
Il se prit ainsi de passion pour ce nouveau moyen d’expression. Et l’on découvrit que Paul n’était pas un photoreporter ou un photojournaliste de plus, mais un photographe voyageur qui au delà de la beauté du monde et des hommes, capte avec un style original (tendresse, humour) surtout des émotions: les siennes.
Ainsi de ces « Solitudes »…
Il est passé avec succès des mots aux images.
Joli parcours !
JEAN-JACQUES NAUDET
Directeur de L’Œil de la photographie
Cette exposition est dédiée à la mémoire de MARJORIE ALESSANDRINI partie il y a deux ans pour ce long voyage dont on ne revient jamais.
Elle fut la compagne merveilleuse, enthousiaste, inspirée et inspirante, complice d’une vie douce, harmonieuse. Toujours prête à lever l’ancre pour aller découvrir les beautés du monde, les cultures lointaines, des hommes qui le peuplent.
Ces solitudes sont pour elle, pour ceux qui l’ont aimée, intrigués par sa beauté, ses yeux verts en amande, son l’éternel sourire aux lèvres.
Solitudes – rêveries, solitudes – méditations, solitudes – prières pour se souvenir.
Et pour moi son compagnon resté sur le quai, cette douleur de l’absence, ce gouffre sombre sans écho.
Paul Alessandrini
Paul Alessandrini
Journaliste, écrivain, éditeur, cinéaste, animateur de radio, producteur, photographe...
Si Paul Alessandrini a connu une carrière éclectique tout au long d’une vie riche de rencontres et d’expériences nouvelles, c’est depuis toujours sous le signe du voyage.
Participant, dès la fin des années 1960, à l’invention de la « rock critique » en France, il contribue au succès d’une nouvelle presse (Rock & Folk, Actuel). Il poursuit le défrichage des nouvelles musiques dans de nombreuses émissions de radio : jazz, rock et musiques du monde (France Musique, France Culture). Aux Etats-Unis comme en Europe, il part sur les traces des géants du jazz et des stars du rock. Ses documentaires le conduisent à New York, au Brésil, à Cuba, en République Dominicaine et en Jamaïque, où il filme Bob Marley en studio : des instants rares que l’on retrouve dans le film devenu mythique « Rastas et Ballon Rond ».
Dans les années 1977-80, il distribue quelques films oubliés par le circuit classique (Jimi Hendrix, Denis Hopper...), et devient le directeur artistique du Palace, le club mythique, où il invite les plus grandes stars « disco » du moment: de Grace Jones, Patti Labelle ou Gloria Gaynor à Bette Midler, voire Michael Jackson au sein des Jackson 5.
Depuis le début des années 1990, c’est avec un appareil photo qu’il parcourt la planète, attaché à capter les instants de beauté du monde et la vérité des hommes. Avec une prédilection pour l’Asie (Japon) dans tous ses aspects, traditionnels et contemporains.
Ses photographies ont donné lieu à plusieurs expositions, à Paris : Maison de la Chine, Hôtel Sofitel Paris le Faubourg, à Rabat au Maroc et à Bastia (« Tous à Table » ou L’Art de vivre au Japon).
Journaliste, écrivain, éditeur, cinéaste, animateur de radio, producteur, photographe...
Si Paul Alessandrini a connu une carrière éclectique tout au long d’une vie riche de rencontres et d’expériences nouvelles, c’est depuis toujours sous le signe du voyage.
Participant, dès la fin des années 1960, à l’invention de la « rock critique » en France, il contribue au succès d’une nouvelle presse (Rock & Folk, Actuel). Il poursuit le défrichage des nouvelles musiques dans de nombreuses émissions de radio : jazz, rock et musiques du monde (France Musique, France Culture). Aux Etats-Unis comme en Europe, il part sur les traces des géants du jazz et des stars du rock. Ses documentaires le conduisent à New York, au Brésil, à Cuba, en République Dominicaine et en Jamaïque, où il filme Bob Marley en studio : des instants rares que l’on retrouve dans le film devenu mythique « Rastas et Ballon Rond ».
Dans les années 1977-80, il distribue quelques films oubliés par le circuit classique (Jimi Hendrix, Denis Hopper...), et devient le directeur artistique du Palace, le club mythique, où il invite les plus grandes stars « disco » du moment: de Grace Jones, Patti Labelle ou Gloria Gaynor à Bette Midler, voire Michael Jackson au sein des Jackson 5.
Depuis le début des années 1990, c’est avec un appareil photo qu’il parcourt la planète, attaché à capter les instants de beauté du monde et la vérité des hommes. Avec une prédilection pour l’Asie (Japon) dans tous ses aspects, traditionnels et contemporains.
Ses photographies ont donné lieu à plusieurs expositions, à Paris : Maison de la Chine, Hôtel Sofitel Paris le Faubourg, à Rabat au Maroc et à Bastia (« Tous à Table » ou L’Art de vivre au Japon).
• • • œuvres exposées
19. Naoshima, mer du Japon
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm
1. Sakura, clin d’oeil à Magritte
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm2
2. Zagreb, au petit matin…
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm3
3. Tokyo, bof...
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm4
4. Tokyo, Solitaires
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm5
5. Oualida, Une halte
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm6
6. Oualida, en attendant la vague
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm7
7. Hong Kong, médusé...
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm8
8. Jersey, l’enfant solitaire
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm9
9. Sud Marocain, souk
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm10
10. Inde, Karnakata
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm11
11. Naoshima, le goût du beau
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm12
12. La Barbade, dans la gueule du fauve
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm13
13. Rajasthan, Seul...
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm14
14. Cachemire, le lac Dal
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm15
15. Birmanie
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm16
16. La Barbade, l’attente
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm17
17. Marrakech, le réel et son double
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm18
18. Lisbonne, Saudade
photo argentique en tirage numérique, 80 x 50 cm19